« L’IDRAC c’est l’école qui révèle le potentiel de chacun ! C’est aussi un formidable réseau »
«A mon époque l’IDRAC c’était l’auberge espagnole, dans un garage avec une poignée d’étudiants qui s’associaient sans prise de tête avec le corps enseignant et le personnel administratif. Chacun apportait sa pierre à l’édifice à ce projet d’école qui devint un projet commun. L’école était dans sa deuxième année, et c’est dans une ambiance très conviviale que l’on recevait beaucoup, ce qui nous amenait à donner en retour à l’IDRAC.
Je me souviens qu’il y avait une réelle solidarité entre Paris et Montpellier, on les voyait souvent à l’école. En troisième année tous les intervenants étaient des parisiens dont certains de vraies pointures comme Armand Morgenstern, intervenant en communication et numéro 2 de Publicis !
La personnalité des fondateurs, le partage de leurs réseaux avec les étudiants nous a ouvert des portes. Les intervenants nous donnaient des conseils, leurs numéros de téléphone et leurs contacts devenant ainsi, partie prenante de notre propre réseau.
Après mes études j’ai créé mon entreprise d’études de marché mais j’ai gardé un pied à l’IDRAC en faisant passer les oraux, des entretiens de motivation…
Je reviens une première fois à l’IDRAC pour créer et gérer une formation en deux ans. Je repars ensuite pour reprendre mes études à l’université de Montpellier (DESS en gestion des ressources humaines et DEA en politique de l’entreprise).
Par la suite, je crée une deuxième entreprise. Je crois que cette fibre entrepreneuriale je la dois aussi à l’IDRAC. On nous a appris à initier des actions, à monter des projets en tout genre, cela m’a confortée dans l’idée que j’étais capable de le faire. La « débrouillardise » acquise lors de mes études m’a également aidée.
En 1998 je prends la direction pédagogique de l’école, pour me spécialiser ensuite sur les Bac+4/ Bac+5. Aujourd’hui je suis professeur de marketing et de sociologie des organisations.
L’IDRAC il y a 40 ans ? C’était l’école de la chance ! A l’époque on n’avait pas de choix pour continuer ses études, c’était les bancs de la Fac. Mais beaucoup de jeunes étaient déçus par ce système rigide ou l’épanouissement était nul. L’IDRAC devenait donc l’alternative rêvée, celle qui nous donnait notre chance, celle qui nous permettait de nous rendre compte qu’il y avait du potentiel dans chacun d’entre nous. De plus, avec l’IDRAC on se dessinait un avenir professionnel, on se révélait !
Le cinquantenaire m’inspire la belle réussite de l’école, devenue un groupe solide. Je pense aussi à tous les Hommes qui ont travaillé dur pour mener à bien ce projet et qui ont forgé l’ADN de l’IDRAC. C’est aussi grâce à eux que l’IDRAC en est là aujourd’hui.
Dans 50 ans …. ? Indépendamment du fait que les nouvelles technologies vont révolutionner le système pédagogique, je pense que l’IDRAC doit capitaliser sur le lien social, le lien humain. Rester constructeur et vecteur de réseau et de partage pour se différencier des concurrents.
Le souvenir fort que je garde en mémoire c’est l’inauguration du troisième campus de Montpellier. Le directeur général de l’époque, Jean Trancart, était euphorique et partageait sa joie et son émotion avec toutes les personnes présentes : étudiants, collaborateurs et institutionnels ! Un vrai bonheur !
Je me souviens également des débuts de l’IDRAC Lyon, il faisait un froid glacial, rue du père Chevrier. La petite équipe soudée autour de Denis de Benazé n’a pas hésité à relever les défis qui ont permis de donner naissance à l’IDRAC Lyon. !
Un mot pour qualifier l’IDRAC : Humanisme, car l’IDRAC donne sa chance à tout le monde et c’est le fondement du projet initié en 1965.
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